Assurance risque aggravé _ Comment se protéger de la meilleure manière possible liées aux difficultés d’Assurance pour les Personnes à Risque Aggravé ? Cette question pourrait sembler dérisoire pour certains emprunteurs qui focalisent principalement leurs attentions sur d’autres opérations du processus, telle que le prix ou les garanties optionnelles. Force est de constater pourtant que le risque de ne pas trouver de solution d’assurance peut être élevé pour certains investisseurs.
Sélectionner la meilleure Assurance crédit malgré un risque aggravé
Lorsque l’on présente un risque aggravé, comme des antécédents médicaux sérieux (cancers, maladies chroniques, etc.), un métier ou encore un sport à risque ; obtenir une assurance de prêt immobilier peut s’avérer plus compliqué. Les assureurs traditionnels prennent en compte ces facteurs pour évaluer le risque et imposent souvent des surprimes, voire des exclusions de garanties. Cela peut rendre l’accès à l’emprunt plus coûteux et parfois inaccessible. Toutefois, des solutions existent pour les personnes présentant un risque aggravé, grâce à des dispositifs, des contrats et des options adaptées.
Le prestataire assurance risque aggravé du service assurance-crédit joue un rôle déterminant dans ces deux cas de figures car sa vocation est de nature à apporter des solutions pour pallier à ces défaillances mentionnées précédemment. En effet, l’assureur-crédit dispose de trois moyens distincts afin d’apporter une protection adaptée face aux aléas qui peuvent intervenir dans le contrat commercial établi entre son client créancier et l’entité qui s’est attachée ses services.
La Convention AERAS : Un Dispositif pour Faciliter l’Accès à l’Assurance
La Convention AERAS (« s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé ») est un dispositif mis en place pour aider les personnes souffrant de risques de santé aggravés à accéder à une assurance de prêt. Cette convention permet de bénéficier d’une étude approfondie de votre dossier, en trois niveaux, si l’assureur standard refuse de vous couvrir ou impose des conditions trop strictes. En fonction du risque, le dossier est transmis à des commissions spécialisées qui examinent la situation pour proposer des solutions d’assurance avec des tarifs et des conditions plus adaptés. La convention s’applique aux prêts immobiliers ou professionnels sous certaines conditions de montant et d’âge.
Dans l’ordre d’application prioritaire, ces moyens sont : la prévention, le recouvrement et l’indemnisation. La première mesure assurance risque aggravé consiste à porter conseil à son assuré sur les actions à mener, si ses créances sont en de bonnes conditions pour être menées à terme ou pas. En d’autres termes, l’assureur effectue des opérations d’évaluation des capacités financières du débiteur de son client. En deuxième recours, l’assureur-crédit s’engage à interpeller l’entreprise redevable sur les créances qu’elle doit honorer en cas de non-paiement.
Cette opération peut se faire soit à l’amiable, soit auprès de la justice en faisant valoir ses droits et en présentant les documents qui lui confèrent le droit d’exercer cette pression. L’indemnisation de l’assuré constitue en dernier recours la protection de celui-ci dans le cadre de l’assurance-crédit. Le montant de l’assurance payé varie selon les clauses inscrites dans le contrat signé par les deux parties.
Assurance risque aggravé pour tous les emprunteurs
Selon le cas, le paiement de cette indemnisation s’étale généralement de un à cinq mois. Dans la pratique, l’assureur prend en charge le paiement d’au minimum 60% du manque à gagner de son client, mais cela peut s’élever à 90% dans certains cas. Les prestations de ces entreprises offrant le services d’assurance-crédit peuvent être prélevées de deux façons : soit de manière forfaitaire – un montant précis va être fixé entre les deux parties que sont l’assureur et l’assuré, ne tenant pas compte des frais entre autres liés éventuellement au recouvrement (assurance risque aggravé) -, soit en prélevant une part du chiffre d’affaires annuel de la société, moins de 1,5% généralement. Cette contribution ne paraît cependant pas significative, étant donné l’avantage de la protection reçue par ce genre d’assurance.