A l’heure où le nombre de transactions immobilières a diminué et les prix moyens du mètre carré sont à un niveau stabilisé dans les plus grandes communes de France, les acquéreurs sont en position de force.
Moins de transactions signifie plus d’opportunités de négocier
Depuis de nombreux mois, le nombre de biens immobiliers disponibles à la vente sur le marché est en constante augmentation et les acquéreurs potentiels sont peu présents en raison de la crise économique et des prix pratiqués. Si vous souhaitez acheter un logement, les conditions sont donc réunies pour que vous soyez en mesure de négocier le prix de votre investissement immobilier.
Dans le cas où vous désirez acheter un logement dans un endroit où l’offre se fait plutôt rare, vous pouvez espérer obtenir une baisse de prix variant de 2 à 5 %. Si le logement est un appartement familial affiché à un prix allant de 500 000 euros à 1 million d’euros et qu’il peine à se vendre, le propriétaire pourrait être enclin à réduire son prix de 5 à 10 %. Suivez ces quelques conseils …
Connaître le marché local
Une bonne connaissance des prix dans le quartier ou la ville où vous souhaitez acheter est essentielle. Vous pouvez comparer le prix demandé avec des biens similaires récemment vendus pour déterminer si le prix est surévalué. Cela vous donnera un argument solide pour négocier.
Faire un diagnostic du bien
Si des travaux ou des rénovations sont nécessaires, cela peut servir de levier pour réduire le prix. Par exemple, si un diagnostic immobilier révèle des problèmes (plomberie, électricité, isolation, etc.), vous pouvez demander une réduction en fonction des coûts estimés des réparations.
Comprendre la position du vendeur
Si le vendeur est pressé de vendre, que ce soit pour des raisons personnelles ou financières, il sera peut-être plus disposé à accepter une offre inférieure. En revanche, s’il n’est pas pressé, il pourra se montrer plus ferme sur le prix.
Argumenter avec une offre raisonnable
Faites une première offre inférieure au prix demandé, mais de manière raisonnable pour éviter que le vendeur rejette d’emblée votre proposition. Un rabais de 5 % à 10 % est généralement une marge de négociation courante.
Étudier le temps sur le marché
Si un bien est en vente depuis longtemps, cela peut indiquer que le prix est trop élevé ou que l’intérêt des acheteurs est faible. Dans ce cas, vous aurez davantage de marge pour négocier un rabais.
Éviter les émotions
Négociez de manière rationnelle et détachée. Si vous montrez que vous êtes trop attaché au bien, le vendeur pourra être moins enclin à négocier.
Obtenir un prêt pré-approuvé
Avoir un prêt immobilier pré-approuvé peut être un atout. Cela montre au vendeur que vous êtes sérieux et que vous avez les moyens de finaliser l’achat rapidement, ce qui peut jouer en votre faveur. Sans oublier l’assurance emprunteur qui a son importance dans l’obtention du crédit ; mettant en avant votre avancement dans les démarches liées au crédit immobilier et à l’assurance du prêt
Être prêt à renoncer
Ne vous sentez pas obligé de surenchérir si la négociation n’aboutit pas. Être prêt à renoncer à une transaction peut vous éviter de payer un prix trop élevé.
Préparez vous à négocier le prix
Afin de négocier le prix d’un bien immobilier visé, obtenez des informations auprès de l’agent immobilier sur les raisons ayant poussé le propriétaire à vendre. Cela pourra vous apporter des arguments de poids.
N’hésitez pas à aborder le sujet des défauts du logement en les pointant du doigt, puis informez le vendeur des prix pratiqués par la concurrence. Vous pouvez prendre connaissance de ces prix en vous rendant sur le site internet lacoteimmo.com.
Afin de procéder à une négociation efficace, débutez votre offre avec un prix largement plus bas que le prix annoncé par le vendeur. Ensuite, vous remonterez votre offre au fur et à mesure des réponses du vendeur. Armez vous de patience car le vendeur étant sans doute pressé de vendre son bien, il devrait être amené à accepter une de vos offres.